La démarche Slow défend l’idée du « mieux » pour transformer le modèle économique actuel qui mise sur le « toujours plus » au détriment du bien-être humain et des écosystèmes. Le slow n’appelle pas à ralentir en entreprise, mais à reprendre la main sur notre temps pour considérer au préalable le sens et l’impact de nos décisions.
Le Slow en entreprise est basé sur 3 piliers
Viser la durabilité
Viser avant tout la durabilité de l’entreprise et améliorer sa capacité de résilience avant la performance court-termiste. Le Slow pousse à faire autrement, en mieux, et non pas à faire la même chose, en moins.
En cela, il pousse à définir un seuil de suffisance économique plutôt qu’une croissance financière infinie pour se concentrer sur la première richesse : le temps de bien faire les choses et d’en profiter pleinement.
Agir en conscience
Ce qui nécessite de prendre conscience de son impact – qui est bien plus vaste que ce que bon nombre d’entreprises le croient-, de nos limites – de compétences, d’attention, de ressources, planétaires…-.
C’est aussi prendre conscience que l’entreprise seule ne peut répondre aux enjeux économiques, sociétaux et environnementaux. La collaboration est aujourd’hui plus que nécessaire. Cela nous amène au 3° pilier.
Apprendre à travailler ensemble.
Intégrer toutes les entités impactées par l’action de l’entreprise, les parties prenantes : territoire, salariés, fournisseurs, distributeurs, clients, écoles. L’entreprise doit se doter de nouvelles compétences -climatologue, ingénieur en environnement, psychologue…-, former les métiers traditionnels pour transformer les schémas mentaux, agir sur les inerties organisationnelles, car l’urgence est bien là.
Elle doit travailler avec les parties prenantes externes pour prendre conscience des sources d’innovation là où d’autres y voient de nouvelles contraintes. Or, la vraie intelligence collective est générée par la complémentarité des compétences, par le fruit de débats d’idées et non de combats d’intérêts ou d’ego.
La démarche slow aborde aussi les nouveaux business models visant l’efficience économique -économie de la fonctionnalité et de la collaboration, économie circulaire, économie régénérative- et la performance environnementale.
Les opportunités de la démarche slow touchent toutes les dimensions de l’entreprise
- Elle inscrit les actions de l’entreprise dans un temps long, sur plusieurs générations
- La démarche stimule l’innovation sur toute la chaîne de valeur de l’entreprise
- Elle transforme les contraintes actuelles en opportunité de création de valeur tant dans les méthodes que les services et produits de l’entreprise
- Elle donne une vision et du sens aux collaborateurs, source de bien-être au travail
- Elle réoriente le rôle du marketing, qui doit faire apprendre à consommer de manière raisonnée, en cessant de vendre l’illusion que surconsommation et possessions riment avec bonheur
- Elle répond aux attentes de la société pour plus d’engagements des entreprises vis-à-vis du développement durable
- Elle anticipe les crises à venir (environnementales, économiques, géopolitiques, sanitaires, énergétiques) en les intégrant dans la réflexion
- Elle permet à l’entreprise d’avoir un rôle plus important dans la protection de l’environnement
En cela, le Slow en entreprise aborde concrètement les transformations nécessaires et combine les outils du design thinking, de la gestion de projet, du marketing et de la RSE. La démarche propose une méthode éprouvée dans de nombreux secteurs d’activités et des outils complets, à même de répondre aux grands enjeux actuels et futurs pour toute entreprise en face de création ou devant se transformer.
Plus d’informations sur le site web d’Heidi Vincent ou dans son livre Osez le slow en entreprise, les clés du design et du marketing pour un modèle durable. Heidi Vincent, Delphine Poirier, Keyne Dupont, Dunod 2021.
Vous voulez en savoir plus sur le Slow en entreprise ?
Découvrez la démarche Slow dans la conférence d'Heidi Vincent à Intelligence Marketing Day 2022, le mardi 21 juin au Couvent des Jacobins de Rennes